Qu’est-ce qu’une scintigraphie ?
La Médecine Nucléaire se décline en une multitude d’examens d’imagerie médicale appelés « scintigraphies ». Celles-ci sont réalisées dans le but d’explorer le fonctionnement d’un organe, en injectant un vecteur (médicament dirigé vers un ou plusieurs organes) associé à un traceur très faiblement radioactif.
Le vecteur associé au traceur constituent le radiopharmaceutique qui est injecté par voie intraveineuse par les manipulateurs. L’injection n’est pas douloureuse et ces médicaments n’entraînent pas d’allergies, ni d’effets indésirables.Les rayonnements émis sont captés par des gammas-caméras et retranscrits en images, qui une fois traitées, seront interprétées par les médecins scintigraphistes.
Chaque scintigraphie est différente selon l’organe étudié et le produit radiopharmaceutique utilisé, choisi en fonction de la question posée par votre médecin.On peut étudier par exemple le cœur, les os, les poumons, la thyroïde, le cerveau, etc. Le temps d’examen est également différent selon le type de scintigraphie.
Vous pourrez ainsi parfois constater que certains patients arrivés après vous repartent avant vous : ils ne font tout simplement pas le même examen que vous ! Le délai entre l’injection et la réalisation des images peut être très différent selon les examens.
Nos équipements
Le service d’imagerie de médecine nucléaire est constitué de 3 gammas-caméras, dont 2 hybrides (couplées avec un scanner), et d’un TEP (Tomographe par Émission de Positons). Notre plateau technique.
Pourquoi m’a-t-on prescrit cet examen ?
Votre médecin généraliste ou le spécialiste vous a prescrit une scintigraphie ou une TEP. Ces examens apportent des renseignements précieux qui sont complémentaires des autres examens d’imagerie que vous avez déjà réalisés.
Ce qu’il faut savoir :
En conséquence, il sera demandé aux personnes accompagnantes de rester hors du service le jour de l’examen.
Il existe 2 salles d’attente différentes : une première salle d’attente à l’entrée du service pour les personnes accompagnantes et les patients non injectés et une seconde salle d’attente à l’intérieur du service où seuls les patients injectés peuvent patienter.